JoJo's Bizarre Adventure Golden Wind

Cinquième partie : Golden Wind

Citation :

Titre original : Jojo no Kimyou na Buken Ougon No Kaze
Titre alternatif : JoJo's Bizarre Adventure Vento Aureo
Auteur : ARAKI Hirohiko
Type : Shônen
Genres : aventure, action, nekketsu
Nombre de volumes : 17 en France au Japon (terminé)
Éditeur français : Tonkam
Éditeur japonais : Shueisha, prépublié dans le magazine Weekly Shônen Jump
Prix : 6€25

Lorsque les éditions J'ai Lu ont arrêté la vente de tout leur catalogue manga, les fans étaient déçus, mais pas pour longtemps : Tonkam a acheté les droits de la suite ! Il s'agît donc de la cinquième partie de la saga JoJo's Bizarre Adventure. Pour plus d'information sur l'univers de cette saga, notamment en ce qui concerne le pouvoir des Stands, rendez-vous ICI

Résumé

Italie, an 2001. A la demande de Jôtarô Kujô, Kôichi Hirose, lycéen de la ville japonaise de Moriô et manieur de Stand, est envoyé en mission à Rome dans le but d'enquêter sur le mystérieux Haruno Shiobana, qui serait le fils de Dio et d'une Japonaise. Vivant désormais sous le nom Giorno Giovanna, c'est un petit voyou, lui aussi manieur de Stand, qui a dépouillé Kôichi de ses biens à l'aéroport. Mais Kôichi va apprendre à le connaître, et se rendre compte que malgré qu'il est le fils de Dio, il a hérité du sens de la justice des Joestar. En fait, Giorno souhaite devenir le boss de la mafia de Neapolis dans le but de mettre un terme au trafic de drogue. Pour cela, il va entrer dans le milieu, et accompagné de ses compagnons de la mafia, tous manieurs de Stands, va tenter d'éliminer discrètement le boss actuel, que personne n'a jamais vu, pas même les membres de l'organisation...

Personnages

Spoiler:

Avis

Voici donc la cinquième partie de JJBA qui se situe cette fois en Italie, pays cher à l'auteur !

De JoJo à GioGio...

L'auteur l'explique, la lettre "J" n'exist(ait) pas en Italie, il a donc dû adapté le nom de son héros. Mais ce n'est pas le seul bouleversement : pour une fois le héros ne fait pas partie directement de la lignée des Joestar, mais est le fils de leur ennemi juré ! Ce n'est pas pour autant que les fans de JoJo's seront décontenancés, la bizarrerie de la série nous rappelle bien que cette partie appartient à la saga.

Le style de Araki évolue encore et encore...

A présent, on reconnait forcément sa patte. L'agencement du visage, la façon de faire le nez, les détails corporels, les poses bizarroïdes, l'habillage farfelu... Et pourtant, c'est irrémédiablement terminé, fini les musclors, cette fois, les protagonistes seront androgynes ! On avait déjà remarqué l'affinement des personnages dans la quatrième partie, mais là, ça s'accentue encore. C'est d'ailleurs pour cela qu'on dit que c'est la partie préférée du lectorat féminin... Mais pour l'avoir lu, je préfère vous le dire, on en est pas encore au bishônen. En tout cas, comme pour les autres parties, le dessin de l'auteur, on adhère ou pas.

Les personnages : le gros point fort de Golden Wind ?

Oui. Plus que jamais, les héros de JJBA sont ultra-charismatiques. Chacun à son histoire, introduite au bon moment dans l'intrigue, tragique évidemment. Ils sont haut en couleur, beaux, forts. Leurs Stands sont tous plus intéressants les uns que les autres, même s'il est vrai que c'était déjà le cas avant... En revanche, personnellement, j'ai juste du mal à adhérer au héros, qui pour ses 15 ans est beaucoup trop parfait...

L'intrigue, un vrai film de mafia !

Eh oui, vous l'aurez deviné, cette fois, l'auteur fait référence aux films de mafia. Tous les détails sont bons : l'Italie ensoleillée, un Boss mystérieux et méprisable, des règlements de compte, des ambitions... Le décor est planté, la sauce prend ! Même s'il y a une certaine linéarité dans l'intrigue, notamment dans le principe du voyage à travers l'Italie, mais on est embarqué. Les combats quant à eux, placent la barre haute, plus haute que dans les autres parties. Ils sont incroyablement intenses. Jamais on ne s'ennuie !

Encore du JoJo ?

Oui, mais on ne s'en lasse pas. L'auteur sait se renouveler en changeant de décor, de héros et d'intrigue. Cette partie est l'une des meilleures et satisfera les amateurs des quatre précédentes.

Visuels

Couvertures françaises en bas

Couvertures japonaises en bas

Page de scan 1

Page de scan 2

Page de scan 3

Preview

Je viens de me finir Golden Wind à l'instant. C'est du très bon, mais j'ai tout de même préféré la quatrième partie de JoJo, Diamond is Unbreakable.
Graphiquement, j'ai bien adhéré, on reconnait le style mais en plus soigné qu'avant. Sinon, j'ai bien aimé les personnages : Giorno est très bon, Narancia et Mista sont intéressants également, cependant j'ai pas trop accroché à Fugo et Abbacchio. Au début j'avais du mal avec Bucciarati, mais à partir du moment où

Spoiler:

Mais surtout, Diavolo est excellent, j'ai adoré sa double personnalité, super bien gérée, le boss de la mafia qui a pour double personnalité un type persuadé d'être le plus fidèle serviteur du boss. J'ai aussi beaucoup aimé l'évolution de Trish au cours de l'histoire.
Sinon un autre point que j'ai apprécié (élément que j'ai aussi beaucoup apprécié dans la partie 4) : la diversité des Stands. Il y a vraiment de bonnes idées (même si pour l'instant je trouve que Heaven's Door de Rohan dans la partie 4 est le plus original).
Après, les grande lignes du scénario et certains rebondissements sont très bon, mais malheureusement (et ça c'est un reproche que je fais également à la partie 3, Stardust Crusaders) c'est très répétitif, on va de combat en combat. Niveau baston, c'est clair il y en a, mais peut-être trop. On peut diviser le manga en plusieurs mini-arcs, chacun dédié à un combat contre un nouvel ennemi. Bon c'est sûr, du coup on voit que Araki a de l'inventivité, vu le nombre de Stands différents qu'il y a.

Gan a écrit:

Après, les grande lignes du scénario et certains rebondissements sont très bon, mais malheureusement (et ça c'est un reproche que je fais également à la partie 3, Stardust Crusaders) c'est très répétitif, on va de combat en combat.

Je te l'accorde. Pour ma part, c'est ce qui fait que la partie 5 est ma préférée. J'aime la linéarité. Mais surtout, les combats sont incroyablement intenses, contrairement à la plupart de Stardust Crusaders. On aime ou on aime pas...

Enfin, un dernier point positif : les sous-fifres ne sont pas les faire-valoir des héros. Ils sont vraiment très durs à battre, et ça donne un peu de crédibilité par rapport à d'autres shônen, où les subordonnés des méchants sont juste là pour se faire éclater.

Rai a écrit:

où les subordonnés des méchants sont juste là pour se faire éclater.

Cf Gola Mosca vs Hibari =D

ganistra a écrit:

Rai a écrit:

où les subordonnés des méchants sont juste là pour se faire éclater.

Cf Gola Mosca vs Hibari =D

Tu m'ôtes les mots de la bouche

On peut aussi citer Dragon Ball, Bleach, par moment One Piece, etc, etc. C'est un des points fort de JJBA, les combats sont rarement pourris, et c'est flagrant dans Golden Wind.