Messages : 189 Date d'inscription : 08/06/2010 Age : 33 Localisation : Pushing little cart!
Sujet: Panty & Stocking with Garterbelt Sam 29 Oct - 3:45
INFORMATIONS
- Titre : Panty & Stocking with Garterbelt - Genre : Action, comédie - Nombre d’épisode : 13 - Auteur : Hiroyuki Imaishi - Studio : Gainax
SYNOPSIS
Panty et Stocking sont deux anges à qui l’accès au Paradis a été refusé en raison de leur mauvais comportement. Elles sont alors renvoyées sur terre avec la mission de nettoyer la ville de Daten City des monstres qui l’envahissent. Elles sont supervisées par Garterbelt, le prêtre local qui fait preuve d’une patience de saint avec elles. En effet, on ne se fait pas bannir pour rien du paradis : en plus d’être des fainéantes notoires, les deux donzelles cumulent les pires péchés de la création à elles deux…
AVIS
Panty & Stocking, c’est l’anime détente de Gainax. Après le succès de Gurrenn Lagann, l’équipe a décidé de se retrouver autour d’un verre et, l’alcool aidant, a entamé des discussions sur une nouvelle série ; une série parodique aux thématiques résolument adultes et qui n’aurait de respect pour rien au monde. Planquez vos femmes, et surtout vos enfants ; Panty et Stocking arrivent, plus enragées qu’un bodybuilder en manque de stéroïdes !
Car si vous pensiez connaitre Gainax, vous n’avez encore rien vu. Panty&Stocking, c’est un virage à 180° total pour le studio. Visuellement déjà, c’est très basique, voire moche, plus proche du cartoon américain que de l’anime japonais. Niveau scénar’, ça prend encore moins de place que le synopsis de Pacman. On est surtout dans du gag de situation. En fait, l’histoire ne se développe que sur les derniers épisodes. Bref, de quoi faire hurler plus d’un fan de japanimation.
Vous vous souvenez de ces animés où de jeunes et innocentes jeunes filles font régner la justice dans une ville livrée au crime ? Oubliez-les sur le champ ! Panty & Stocking nous démonte tout ce beau monde dès l’épisode 1 : les filles sont loin d’être innocentes, Panty (culotte en anglais) étant jour et nuit affamée de sexe tandis que Stocking (collants dans la langue de Shakespeare) joue le rôle de la gothique engloutissant des friandises à longueur de journée, et même le prêtre afro Garterbelt (Porte-Jarretelles, dans le dialecte de Susan Boyle) semble cacher un passé bien étrange… Nos trois personnages, donc, nettoient la ville de toute créature démoniaque, laissant un joyeux bordel sur leur passage et causant surement plus de problèmes qu’il n’y en avait déjà. Mais peu importe, si vous avez vu le film Blues Brothers vous savez que tous les moyens sont bons quand on est « en mission pour le Seigneur ».
Et c’est là qu’arrivent les choses qui fachent, car quitte à ce que tout le monde y aille en mode bourrin, rien ne justifiait que le studio ne se lâche pas lui aussi ! La personnalité des persos aidant, l’anime se révèle trash au possible, on frôle souvent la limite du montrable à la télé et on la dépasse franchement parfois. Panty & Stocking est un divertissement drôle mais pas à mettre entre toutes les mains, mais qu’importe ; Gainax est lancé dans son délire, impossible d’arrêter le monstre une fois laché. Et celui-ci ne respecte rien, chaque épisode étant une parodie d’un film ou d’un genre cinématographique connu, le tout sur fond de « sex,trash and guns ».
Et puisqu’on parle de flingues, vous n’imaginez pas que nos héroïnes allaient se battre à mains nues face aux créatures les plus répugnantes que la Terre ait portées ? Là aussi, c’est du beau n’importe quoi : Panty se bat avec sa petite culotte, qu’elle peut instantanément transformer en pistolet tirant des balles anti-fantômes. Quant à Stocking, ses collants se transforment en katanas. Les phases de transformations sont à ce jour la démonstration la plus flagrante et la plus aguicheuse de fan service.
Reste que malgré tout, passé une phase « d’acclimatation » histoire que le cerveau humain comprenne ce qui vient de lui passer sous les yeux à un rythme effréné, on se prend à rire devant cette série sans queue ni tête. On se prend les gags en pleine poire, ça ne s’arrête jamais, ça flingue dans tous les sens, mais on en redemande. Le style graphique colle totalement à l’esprit de la série : des dessins simplistes mais clairs et qui ne pourraient pas mieux retranscrire les scènes les plus dégoutantes de la série. On est parfois mal à l’aise devant l’écran à la vue de certains passages. De ce côté-là, mission accomplie pour Gainax. Ils ont réussi à nous pondre le South Park japonais ! Coté scénar, c’est un peu maigre il faut le reconnaitre. On a la toile de fond des deux personnages qui cherchent à retourner au Paradis, mais ça se traine parfois en longueur malgré le format de la série (chaque épisode est en fait consitué de deux minis épisodes de 10 minutes) qui théoriquement devrait compresser l’action pour ne laisser aucun répit au spectateur. Heureusement cela s’améliore dans le dernier tiers de la série pour nous servir un final d’un grand n’importe quoi, mais un n’importe quoi maitrisé avec encore une fois la volonté de perdre le spectateur dans le flot d’action et de gags incessants. Les personnages de l’animé quant à eux valent leur pesant d’or. Outre les deux anges déchus, chaque personnage est un cas particulier, à commencer par le prêtre afro, Garterbelt, qui est peut être l’un des plus grands mystères de la série. Coté méchants, les sbires de bases sont avant tout faits pour dégouter quiconque pose les yeux dessus, mais leurs patrons se révèlent,eux, de véritables méchants comme on en voudrait plus souvent. Ils ne renoncent devant rien et rivalisent d’ingéniosité (et de mauvais goût) avec les pires génies du crime. A noter que la mort de chaque personnage s’accompagne d’un effet d’explosion à la Power Ranger encore plus kitsch qu’un clip de Rick Astley. Au final on n’attend qu’une chose : la mort du méchant et le grand badaboum, grands enfants que nous sommes. Enfin, la bande son est plus que correcte et s’accorde à merveille avec l’action. En revanche, sortie du contexte, elle s’avère être banale malgré quelques pistes intéressantes.
CONCLUSION
Bon avant tout, pour pas mal de raisons que j’ai évoqué je me dois de marquer en gros et en rouge la chose suivante : CECI N’EST CLAIREMENT PAS POUR LES ENFANTS.
Et pour certains adultes non plus d’ailleurs.
Certes Panty & Stocking est un animé très divertissant, mais il reste quand même très spécial. Sans pour autant être à vomir ses tripes par terre, il reste assez « chaud » et en mettra mal à l’aise plus d’un. Néanmoins, pour peu que l’on aime une bonne grosse dose de déconnade de temps à autre, je conseille vivement de jeter un œil à cette série, ne serait-ce qu’à titre de prévention contre les ravages de l’alcool. J’en suis immédiatement devenu fan après avoir passé la phase de « mais qu’est-ce que je regarde ? » et même si certains épisodes sont franchement mous, ça reste un bon moyen de débrancher le cerveau et de se détendre.
Quelques mois plus tard, j’ai des fonds d’écrans de la série partout et je voue un culte à Garterbelt, c’est grave docteur ?
PERSONNAGES
Panty
L'une des deux héroïnes de la série (pour les deux au fond qui dormaient). Son dynamisme n'a d'égal que sa vulgarité. Son plaisir passe avant toute chose même quand le sort du monde est en jeu.
Stocking
La soeur de Panty. Elle passe ses journées à se goinfrer de sucreries, profitant du fait qu'elle ne prenne jamais de poids. Elle est plus calme que Panty et passe souvent au second plan.
Garterbelt
Le prêtre chargé d'aider Panty et Stocking dans leur mission. Il a beau faire partie du clergé, sa morale est parfois questionnable. On sait très peu sur son passé.
Brief, alias "Geek Boy"
Brief est le modèle de l'otaku de base. Très timide, il est amoureux de Panty et rêve de l'aider à combattre les forces du mal. Hélas pour lui, cette dernière ne le remarque que lorsqu'elle a besoin d'un souffre douleur.
ELEMENTS VISUELS
Spoiler:
Opening
Ending
Première partie de l'épisode 1 (pour ceux qui n'ont pas encore fui)
Panty & Stocking with Garterbelt
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