Princesse Mononoké

Princesse Mononoké
Auteur : Hayao Miyazaki
Type : Aventure, Fantastique & Mythe
Format : 1 film traduit en VF
Années de diffusion : 1997
Licencié par : Walt Disney

« Il était un temps où la nature était encore toute puissante. Il était un temps où les dieux animaux vivaient encore en paix sur les terres du Dieu-Cerf. Il était un temps où l'équilibre naturel se voyait menacé par une ombre grandissante : la civilisation. »

Japon médiéval, ère Muromachi. Une bête possédée par un esprit démoniaque menace de destruction le village caché du peuple Emishi. Ashitaka, jeune guerrier au sang noble, stoppe l’animal alors que celui-ci allait atteindre les frontières du village. Si la lutte s'est terminée en faveur du jeune homme, il n'en sort néanmoins pas indemne ; le mal secret et maléfique porté par le monstre se propage à présent en son corps. Ashitaka, amené à devenir chef de la tribu, doit faire face à son destin. Il quitte les siens pour se diriger vers l'Ouest où il semble se dérouler de bien étranges événements. Qui sait ? En chemin, il trouvera peut-être un remède au terrible mal qui s'immisce petit à petit en lui. Mais il ne se doute certainement pas qu'il va devenir l'acteur d'un duel terrible qui voit s'opposer farouchement les forces de la nature dont le héraut n'est autre que San, une jeune fille portée par un loup gigantesque que rien ne semble pouvoir arrêter.

Princesse Mononoké... Un film qu'il n'est pas exagéré de prétendre comme un chef-d’œuvre du genre, un film culte ! Et tenez-vous, il date de 1997 ! Jamais je n'aurais cru que moi, qui aime la qualité et traite tout ce qui est un peu vieux de "vieillot", soit aussi ému par un film de cette époque ! J'ai eu l'impression de me retrouver gamine devant "Le roi lion" ou "Tarzan" ! Le même émerveillement, la même émotion et presque la même innocence !

Graphiquement, que ce soit pour son époque ou pour aujourd'hui, Princesse Mononoké nous fait rêver :
> des paysages qui nous enchantent : la forêt du Dieu cerf... Mon dieu qu'elle est magnifique ! La végétation, les rayons de soleil, les animaux rendent si bien que ça en est démoniaque ! Et je ne parle même pas de la variété, le village du héros, les forges, la forêt... On se croirait à chaque fois dans des mondes diamétralement opposés tellement les graphismes sont travaillés, soignés, fignolés à chaque fois !
> des personnages, que l'on devine d'ici ou d'ailleurs et qui vont nous faire voyager avec Ashitaka. Le film a une vrai dimension nationale ! Ce n'est pas une exagération et l'on ne le ressent pas comme tel, c'est un des thèmes de l'histoire (la guerre de territoire, les répercutions sur les autres villages, les oppositions d'opinions en fonction des ethnies...). La variété est recherchée (et trouvée !) et se retrouve d'ailleurs sur leur styles vestimentaires.
> La production est soignée et le dessin agréable ; que demande le peuple ?

C'est sans compter que l'œuvre du japonais est plus détaillée et plus riche sur le plan de la narration que bien des films d'animation de notre époque ! Un rebondissement, deux rebondissements, trois rebondissement... Encore et encore des surprises, de l'apnée, de l'émerveillement ! On se prend carrément à l'histoire, ça me fait penser à ce que Raï (chroniqueur célèbre du XXIe) avait écrit lors d'une de ses critiques (je ne sais plus laquelle) : on n'observe pas seulement l'histoire de Princesse Mononoké, on la vit !
J'appréciais les personnages en fonction des péripéties des personnages : les loups tuent se sont eux les méchants, les humains détruisent et saccagent donc se sont eux qui ont tord... Au final je n'ai même pas réussit à savoir qui était réellement les "méchants" dans l'histoire. Je me suis rangée au côté de l'histoire d'amour d'Ashitaka et San (quelle romantique je fais !). Ce film aurait-il une morale ? Serait-ce un conte ? Une chose est sur c'est qu'il a un réel côté poétique.

Et la bande-son ! Je n'en n'ai pas encore parlé mais tout le monde sait que cette dernière contribue (ou non) au succès d'une série notamment en intensifiant les passages. Celle de Princesse Mononoké joue son rôle à la perfection si ce n'est plus ! Il n'y a qu'à voir la bande d'annonce pour se faire une idée : elle nous captive, nous envoute, nous enchante et finis par nous subjuguer !

Flynix a écrit:

C'est un très bon film mais je suis pas trop emballé par ce genre d'univers, voilà pourquoi je lui ai mis 8 personnellement.

Un 8/10 pour un univers qui ne nous emballe pas, je trouve ça quand même vachement bien ! Ça veut dire que ce que la technique, les graphismes, la bande-son, ect... Rattrapent plus que largement l'univers. Ça prouve à quel point Princesse Mononoké est au top !

Personnellement je lui ai mis un 10/10 ! o/

Burace a écrit:

C'est dingue parce que, techniquement, je trouve qu'il a assez mal vieilli.

Ah bon ? Mais quand tu compare à d'autre film d'animation, tiens "Aladin" par exemple, qui était un succès à son époque et bien quand tu le regardes maintenant il fait mal au yeux (mais quelle bande son ! *__*) alors que Mononoke-hime, il se regarde et plus que ça on apprécie le graphisme !
Pour les cuts assez abruptes que tu évoques, ça ne m'a pas choqué (je ne vois même pas de quoi tu veux parler ! o/)...

Burace a écrit:

Ça me rappelle les débats Nausicaa VS Mononoke-hime.

Nausicaa date de 1987, plus de 10 ans d’écart quand même. . .