Code Geass

Passer d'un petit groupe révolutionnaire à des terroristes internationaux...

Comment ne pas pleurer sur une fin aussi sensationnel et magnifique ?

Saison 1

On découvre petit à petit les facettes du Geass. Lelouch acquiert ce pouvoir effrayant pour mener à bien ses desseins, notamment celui de créer un monde meilleur pour sa petite soeur, n'hésitant pas à se rebeller contre la puissance mondiale qu'est Britannia malgré son sang royal : un but noble bien qu'égoïste. Quoi qu'il en soit, on apprend à connaitre nos protagonistes aux buts identiques mais aux méthodes complètement différentes, ce que j'ai particulièrement apprécié de voir pour savoir qui réussira au final.
C'est d'ailleurs durant cette saison que j'ai pu découvrir les combats de mecha, les Knightmares que j'ai énormément apprécié. Pour ma part, cela reste un élément majeur qui me fait préférer l'animé au manga, la stratégie étant plus poussée grâce à cela. Coupler tout ça au Geass et vous obtenez un mélange explosif.

Avec l'intervention de Zero, symbole de la liberté pour les Elevens, on peut constater l'impact qu'il a pu avoir sur un peuple opprimé. Je me demandais d'ailleurs comment il allait obtenir assez d'influence pour affronter Britannia mais la réponse était là avec la pauvre Euphemia. J'ai commencé à trouver le déroulement de l'histoire vraiment captivante après cette tragédie et j'avoue ne pas avoir été déçu jusqu'à la fin. D'ailleurs, celle-ci m'avait un peu laissé sur ma faim mais cela présageait une suite tout aussi palpitante, voire plus : on allait assister non plus à un combat de Knightmares mais à une bataille psychologique et ceci à "armes égales" après avoir vu que l'adversaire possédait un Geass.

Si je devais juste rajouter quelque chose pour clore cette saison, je dirais juste que j'ai détesté le personnage de Nina avec sa haine envers les Elevens.

Saison 2

La plus intéressante pour moi, celle que j'ai préféré. Encore une fois, rien n'est laissé au hasard et Lelouch recouvre sa mémoire. Gros coup de coeur pour les Chevaliers de la Table Ronde, système parfaitement bien exploité dans cet opus. Les références aux légendes arthuriennes m'ont beaucoup plu (le nom des Knightmares en référence aux chevaliers, leurs armes...). De ce fait, les combats sont devenus plus intenses avec l'apparition de combattants d'élite pour rivaliser avec l'Ordre des Chevaliers Noirs.
L'aspect stratégique n'est pas en reste et elle s'étend même sur le plan international. On assistera surtout à l'apparition d'un nouvel ennemi qu'est Schneizel (que j'ai bien apprécié également) et aux évènements relatifs au Geass. J'avoue que le nombre de Geass ait pu poser problème à certains mais j'ai trouvé cette partie intéressante, notamment pour comprendre les motivations de Charles.

La bataille d'avec le Damoclès est l'une des parties que j'ai le plus appréciée : on est témoin de stratégies imprévisibles mais bien élaborées, sans oublier les batailles de Knightmares qui m'ont bien marquées. La fin est la meilleure partie de l'animé : on découvre les motivations de Lelouch derrière ses actes qui portent à controverse et on ne peut qu'assister, impuissant, à la fin d'un personnage Ô combien charismatique. J'avoue avoir été touché par celle-ci, cette fin qui clôt magnifiquement un animé sensationnel. Je comprends mieux pourquoi Code Geass s'est vu descerner le prix de meilleur animé.

la plastique de Karen, en veux-tu en voilà, les multiples clins d'œil bien marqués (bien lourds ?) à la première partie, le nouveau personnage (le faux petit frère) qui ne sert en définitive pas à grand chose

Kamui confie son souhait à Fûma, en se laissant tuer (le final avec le thème qui tue, Sadame.)